Silence je parle...

Tout d'abord je crois qu'il est impossible d'être silencieux lorsqu'on nous parle, car même nous ne disons rien(verbalement), notre corps parle pour nous. Sauf, si nous sommes complètement déconnecter de l'autre.

Je me pose quelques qustions:
- quel est l'intéret d'un monologue assisté?
- Et pourquoi ne pas se parler à soi, au calme et loin de tout parasite?

Enfin, j'ai comme l'impression que lorsqu'on décide de s'ouvrir à l'autre, on recherche une interaction. Certes on ne recherche pas forcement conseils ou explications, mais on cherche quelqu'un qui nous comprenne.

Mes meilleurs conversations avec les autres sont celles où j'ai eu le sentiment d'être compris. Et cela l'autre me le communique consciemment ou inconsciemment, avec les mots ou au travers des gestes. Dans tous les cas il n'est pas muet comme une tombe.
Bonne soirée
Jean-Pierre

Bonsoir,

cette ouverture de Jean-Pierre, fort sensée, étant restée vierge de réponse à ce stade, je tenterais d'y répondre par un premier essai :

_ se parler seul(e) à haute voix n'implique aucun engagement, tant vis-à-vis de tiers, qu'à soi-même. Ce qui est dit à haute voix est similaire à ce qui s'est pensé, peu importe le canal par lequel l'idée a été véhiculée (pensée, voix). Dans ce cas-ci, les paroles se sont absolument "envolées".

_ parler à haute voix auprès d'une personne censée écouter, implique une responsabilité de la part du (de la) locuteur (locutrice). Le message, qu'il ait été écouté ou non, a été "posté". "Je" suis donc pleinement responsable de la parole qui a (ou non) été entendue par la personne supposée écouter. Dans ce cas-ci, il demeure un doute sur le fait que les paroles se soient absolument "volatilisées". L'impact sur la personne qui a parlé est tout autre que s'il s'agissait d'un monologue.